Le minas gerais 300km au nord de Rio

Bon dia !

Vous pouvez constater que nous avons ajouté aux 3 derniers spots qq photos sélectionnées par les enfants pour ses animaux surtout...

Comme vous avez pu nous suivre sur la carte SPOT nous sommes montés dans l'un des 27 états du Brésil : le Minas Gerais.

Mais avant , nous avons été invités à fêter dignement les 60ans de Jean-Piere (il vit ici depuis plus de 30ans après s'être marié avec une brésilienne il était passé pour des vacances , il n'a plus quitté le pays, grand bien lui face il habite un superbe coin de paradis dans la forêt tropicale au pied d'une magnifique chute d'eau , dans le village d'Arras, on a bien rigolé et les enfants s'en sont donné sur la piste de danse, merci Jean-Pierre , à bientôt sur le ripio sur ta KTM !) . Puis à Petropolis nous sommes passés chez Ilda et Ricardo et leur fils Victor , une très belle soirée aussi , beaucoup de chaleur et d'amitié ! Dès que je rentre je ne vais pas remplacer mon pure classe A Thresshold 400A et son pré ampli à tube , mais surement compléter ma hifi d'un ampli à tube Manley  et très certainement remplaçer mes cabasses par des PMC, superbes émotions sonores qui ont complétées cette journée... Il est vrai que la belle musique manque, on peut pas tout avoir ! Le bruit de chutes d'eau et des singes hurleurs ou des toucans au petit matin et la petite musique de nuit ou Tutu comme si on était sur scène. Merci Ricardo et Ilda !

Et enfin nous sommes arrivés chez nos amis, chers aussi, Benoît et Louisa où nous attendaient le petit frère Nikolas (2mois) et Chloée, impatiente de revoir Flore. Changement de cadre, Petropolis c'est la très belle ville impériale au style marqué par une histoire allemande mais en montagne. Benoît et Louisa eux habitent à Barra da Tijuca à Rio on peut voir l'océan. Leur maison est au pied d'un des nombreux mamelons de granit de cette région (à l'image du fameux pain de sucre). La nature est luxuriante , il pousse des orchidées, plantes épiphytes ici dans Rio, dans les arbres les singes lions nous sourient au petit dej quand les toucans nous accueillent de leur cris caractéristique. Quand l'un cri l'autre suit... Le vol est typique et le profil reconnaissable entre mille. C'est le charme de cette mégapole unique au monde de 12 millions d’habitants la nature est dans la ville pour qui se donne la peine. La route du parque de tijuca sinueuse ou les koutis gambadent... Se promener à Urca et sa petite plage protégée (et sécurisée nous sommes en zone militaire) au pied du pain de sucre on y a vu des papillons géants, les fameux morphos, des colibris et des serpents corails (un autre bon souvenir quand il y a qq années avec Arnaud nous montions faire l'escalade de la face du pain de sucre, celle à l'aplomb du téléférique ; lors de la reconnaissance, Arnaud enjambe ce serpent aux anaux si caractéristiques, petite frayeur... Mais belle escalade, un point d'orgue : enjamber tout arnaché et rempli de sueur le garde-fous de la terrasse sommitale devant les japonais Nikonés, rire et bière à l'arrivée, merci copain !).

Rio est aussi une ville dangereuse qui insuffle sur tout le Brésil sa mauvaise réputation, il faut faire très attention. Heureusement nous avons parqués notre Pancar dans le condominium (lotissement clôturé et gardé) devant chez Louisa et Benoît. Hors de Rio et des autres grandes villes la campagne est souvent aussi tranquille qu'en Argentine par exemple.

A l'époque où nos ancêtres arboraient le bonnet phrygien , dans le Minas Gerais on grondait aussi ! L’impôt impérial de la lointaine Lisbonne pesait lourd sur les exploitations (exclavagistes) des propriétaires des mines orifères ou minéralogiques , la fameuse topaze du brésil (qui a fait bcp plus récemment la fortune d'un gémologue français venu s'installer au Brésil dont la société est connue de tous les touristes : Amsterdam Sauer, M. Sauer venu d’Alsace de Colmar, y a fondé cette entreprise familiale quand son élève qq années d’apprentissage plus tard fonda un empire H.Stern) mais des mines sortaient et sortent encore surtout le fer et l'or bcp moins aujourd'hui. Bref un petit tour à Ouro Preto nous a plongé dans cette époque qui a fait naître le Brésil autonome et connu ses martyrs : l'infidèle Tiradentes dont une ville plus tard porta son nom. Nous avons donc pris la route royale cette estrada real del ouro qui relie Parati à Ouro Preto servait à l'époque à transporter les précieuses marchandises vers le le plus grand port (Rio n'était pas le port d’aujourd’hui). De superbes maisons coloniales blanches aux encadrements de portes colorés et des églises de style barroque très rococo (photo interdite, j'ai filmé incognito grace à ma Gopro !), magnifique, l'UNESCO ne s'est pas trompé en classant la ville entière d'ouro preto au patrimoine mondial de l’humanité. Seul bémol, les rues pavées d'origine sont lustrées et forts pentues, ici pas de virage on est en pleine montagne, j'en connais qui descendrait de la selle dès les premiers tours de pédales... Pancar et son chauffeur ont donc eu qq sueurs , les freins c'est le point faible du 35-12 m'a confié Jean (Il a tout conduit depuis les gazogènes jusqu'à son 35-12 camping fait maison et un tour - de plus 39ans après le premier- de l'amérique du sud à 84ans avec femme et enfants ! Chapeaux bas, on les a quitté à Rio ils rentraient mais nous allons nous revoir c'est sûr).